samedi 29 avril 2017

Devil's line tome 6 de Ryo Hanada

Devil's line
Mangaka : Ryo Hanada
Date de sortie : 18 Novembre 2016
Maison d'édition : Kana
ISBN : 9782505065661
Pages : 224
Prix : 7,45

Résumé :
La société des hommes n’est pas celle que l’on croit. Sans le savoir, elle abrite une population de vampires qui côtoient les humains tout en dissimulant leur vraie nature.
C’est ainsi que Tsukasa, étudiante à la vie tranquille, va en faire l’âpre découverte. Sauvée de justesse par un homme nommé Anzai, elle comprend que ce dernier n’est autre qu’un membre d’une brigade spéciale, chargée de neutraliser les vampires ayant franchi l’interdit : boire du sang humain.
Au contact de la moindre goutte, ces créatures deviennent des monstres incontrôlables, animées par une rage folle… que le jeune Anzai, être hybride, a de plus en plus de mal à maîtriser. Une irrésistible attirance naît entre Tsukasa et Anzai, dont la soif de sang ne cesse de s’accroître en sa présence…
Vampire et humain, prédateur et proie…

MON AVIS : Quel manga! Nous suivons plusieurs enquêtes à la fois. Et oui, même si on parle de vampire, il y a tout de même une enquête psychologique. On a l'enquête officiel, l'enquête officieuse et tous les évènements autour qui s'enchaîne. Parallèlement, on suit Anzai qui se pose beaucoup de questions sur son passé. J'ai hâte d'en savoir plus. Sa petite amie nous semble inutile et pourtant, il n'en ai rien. Bien au contraire, elle observe et on nous rappelle son rôle de témoin qu'on oublie rapidement. Elle a un instinct phénoménale et sait ce qu'elle veut. Pour une fois qu'un personnage féminin est crédible, autant en profiter.

Concernant les dessins, certes ce n'est pas la perfection du manga traditionnel mais ils ont leur charme en plus de correspondre à l'atmosphère du manga. C'est tout de même le premier manga de cet auteur. Les décors sont très bien travaillés. On y est et on y croit. Les seuls défauts concernent les personnages mais pas tout le temps. Les expressions sont également assimilées rapidement.

En bref, un manga dont j'ai hâte de poursuivre la lecture. Je veux des réponses et être surprise par les révélations futures comme dans ce tome ce fut le cas.

jeudi 27 avril 2017

#Bleue de Florence Hinckel

#bleue
Auteur : Florence Hinckel
Maison d'édition : Syros
Date de sortie : 29/01/2015
ISBN : 9782748516869
Pages : 272
Prix : 15,90

Résumé : Silas vit dans une société où tout est fait pour vivre sereinement. Chaque jour, la Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle efface les souvenirs douloureux. Plus de deuil ou de dépression, juste un point bleu au poignet comme signe d’une souffrance évitée. Sur le Réseau, les gens partagent tous leurs faits et gestes, « veillant » les uns sur les autres. Silas est un grand romantique : il préfère garder pour lui les moments intenses de sa relation avec l’incandescente Astrid… Mais quand sa petite amie se fait renverser par une voiture, il est immédiatement emmené par les agents de la CEDE. Pour oublier.

MON AVIS : Voilà un livre qui fait réfléchir. Je remercie l'auteur de mettre un peu de plomb dans la tête de la jeune génération. Je me suis retrouvée dans le personnage de Silas, jeune homme qui fait comme les autres parce qu'il le faut non par envie. Il n'est pas accro aux technologies ni à l'équivalent de la télé...dans un monde où tout le monde est accro à ça. Cela nous permet, à nous lecteurs, de nous dire "voilà comment notre monde pourrait finir si on continue comme ça". On commence par les ordinateurs puis les téléphones portables et les réseaux sociaux. La population s'individualise de plus en plus. J'ai adoré l'idée.

Concernant l'écriture, elle est simple. On suit l'histoire du point de vue de Silas puis de celui d'Astrid, jeune femme parfaitement humaine qui fait ce que l'on fait tous : cacher ses douleurs. Le roman n'est absolument pas complexe et pousse par cette écriture simpliste à prendre conscience de la société dans laquelle on vie et de ce qu'elle pourrait devenir. Certaines phrases ne peuvent qu'exploser à la figure du lecteur. C'est clair, net et précis sans parler de l'originalité. 

Les thématiques abordées sont évidentes : le droit de souffrir et l'importance de la douleur dans la vie de chacun, le droit à une vie privée, l'importance de l'authenticité. L'auteur pointe du doigt les défauts de la société actuelle. C'est même plus subtil puisqu'elle admet les bienfaits premiers de certaines choses mais que les humains en ont soit abusés soit ils ont rendu ce bienfait malfaisant. Tout est une question de dosage.

En bref, je recommande vivement la lecture de ce roman à tous. Pas seulement aux adolescents mais également aux adultes. Vous verrez que notre monde est bien différent de ce qu'il nous semble au premier abord.

mardi 25 avril 2017

Les maisons d'édition en danger

Maison d'édition

Vous savez que j'aime les livres et que je défends l'édition ainsi que les librairies indépendantes. Néanmoins, je vois que beaucoup achète encore auprès des grandes surfaces ou de grandes chaînes. C'en est désespérant.

Ces derniers jours, j'entends beaucoup parler de maisons d'édition ayant besoin d'aide sous peine de fermeture. Parfois, il s'agit même de maisons d'édition connu. Parmi celle-ci, on trouve les éditions Fleurs sauvage ou les éditions Caïman. Vous trouverez les liens afin de les aider :


Cela me chagrine de voir autant de maison d'édition en difficulté et ça ne semble pas s'arranger. Si vous souhaitez les aider, acheter soit directement auprès d'eux (surtout pour les plus petites) soit auprès des libraires indépendants, les vrais, les puristes. 

Personnellement, je m'améliore. J'achète en ce moment plus auprès des petites maisons d'édition. Et j'ai prévu d'acheter auprès d'une autre bientôt. 

Et vous, lisez-vous beaucoup de romans de petites maisons d'édition? Allez vous les défendre? Que pensez-vous de cette situation?

dimanche 23 avril 2017

Que du bonheur! de Rachel Corenblit

Que du bonheur!


Auteur : Rachel Corenblit
Maison d'édition : Rouergue 
Date de sortie : Mai 2016
ISBN : 9782812610561
Pages : 128
Prix : 10.20

Résumé : Depuis son entrée en seconde, Angela vit un déluge de malheurs ! Réputation foutue au lycée, divorce des parents, mort du chat, ultra-trahison de sa meilleure copine, vacances en Ariège chez son papi etc.  En une série de scènes hilarantes, Rachel Corenblit nous raconte le quotidien de cette gentille boulotte qui ne mérite vraiment pas son sort. Mais le plus grand des romans ne s'appelle-t-il pas Les Misérables ? 


MON AVIS : Quel roman! Je ne m'y attendais pas. Connaissant cette collection, j'ai acheté le livre sans regarder le résumé (je sais. Ce n'est pas bien). Cependant, au vue du titre, j'ai pensé, à tort, qu'il allait parler d'un sujet plus joyeux de l'adolescence. Quoique, l'aspect joyeux est là d'une certaine façon.

Le plus gros point fort de ce roman est sa tonalité humoristique. En effet, Angela parle de ses malheurs avec beaucoup d'ironie et d'humour. En conséquences, on n'est pas déprimé du tout. Bien au contraire, on a le sourire. On ne devrait pas. Il est tout de même question de harcèlement, de dépression, de divorce et d'autres thèmes qui m'échappent sûrement. En plus, je comprends parfaitement les sujets qu'elle aborde, en ayant vécu certains. Cela devrait donc me rappeler de mauvais souvenirs. Et bien, pas du tout. Ça apporte une luminosité différente sur les miens. Avis aux personnes traumatisées par leur adolescence, lisez-le, ça va vous faire du bien.

Autre chose qui m'a plus, c'est les délires du monde parfait d'Angela. Quel adolescent n'a pas fait ça : imaginez un monde où tout se passe bien. Il m'arrive de le faire encore surtout quand j'ai une période de poisse comme Angela. Pas au même point qu'elle mais tout de même. Je serais tout de même curieuse de savoir comment l'auteur a imaginé Angela physiquement. Après tout, elle passe son temps à critiquer son physique mais est-il réellement comme elle le dit ou est-ce juste un avis subjectif?

En bref, un très bon roman qui fait du bien et pédagogique que vous recommande vivement que vous soyez ado, parents ou grands parents ou un être humain ayant passé le cape de l'adolescence avec ou sans détour.

vendredi 21 avril 2017

Le berceau des mers tome 4 de Mei Nagano

Le berceau des mers


Mangaka : Mei Nagano
Maison d'édition : Komikku
Date de sortie : 9 mars 2017
ISBN : 9782372871501
Pages : 256
Prix : 7.90

Résumé : Le duc de Heartland, que Monica et ses amis ont réussi à arracher des griffes de la marine royale, était en fait l’auteur d’un projet complètement insensé : reconstruire le “Cradle of the Sea”. Mais voilà qu’un mystérieux individu surgi de nulle part monte à bord du Lady pour tenter d’empêcher cette folle entreprise. Qui est cet homme ? Poursuivi par une impressionnante armada de la marine, l’équipage du Lady pourra-t-il arriver à bon port ?

MON AVIS : Voici le dernier tome de la série et quel tome! La lumière est faite sur le cradle of the sea. Ce n'est pas du tout ce que j'imaginais. C'est original et cohérent. Chacun dévoile son vrai visage. Les graphismes accentuent les expressions des visages. Les décors sont magnifiques. On en apprend moins sur les navires par rapport aux précédents tomes.

On va de surprises en surprises. Tous les réponses à nos questions sont révélées et même plus. Je n'avais pas fait le lien concernant les personnages disparus. Monica est incroyable, courageuse et fidèle. Louis est fidèle à lui-même et toujours aussi têtu. Niel se montre plus sensible qu'il n'y paraît. On en apprend plus sur son passé. Et la fin, je l'ai juste adoré.

En bref, une série que j'ai beaucoup aimé, courte et parfaitement maîtrisé.

mercredi 19 avril 2017

Louange de l'ombre de Tanizaki Jun'Ichirô

Louange de l'ombre
Auteur : Tanizaki Jun'Ichirô
Maison d'édition : Philippe Picquier
Date de sortie : Janvier 2017
ISBN : 978-2-8097-12
Pages : 112
Prix : 13 euros

Résumé : "Nous, les Orientaux, là où il n'y a rien nous faisons surgir l'ombre et cela crée de la beauté."
Voici enfin proposée une nouvelle traduction du livre fondateur de l'esthétique japonaise du clair-obscur et du presque rien, du subtil et de l'ambigu, opposée au tout blanc ou noir écrasé de lumière rationaliste de l'Occident.
La profonde couleur de la laque, obtenue par accumulation de couches de ténèbres. Le chatoiement de l'or et des rutilants costumes du nô et du kabuki, surgissant de la pénombre et dérobant leur clarté aux lampes à huile. La lumière tout intérieure des pâtisseries traditionnelles qui semblent rêver dans leur assiette. L'architecture de l'apaisement par les matières éteintes, le bois, la paille, contre l'hygiénique céramique.
Rédigé en 1933 dans une langue scintillante d'élégance et d'ironie, ce classique nous parle non pas d'un monde disparu mais de celui que nous voudrions faire advenir : moins de clinquant, plus de beauté modeste et de frugalité. 

MON AVIS : Ce livre est un classique de la littérature japonaise que je ne connaissais pas. Il a été écrit en 1933. Je vous vois venir d'ici. "Mais c'est vieux!" ou "Ce n'est plus d'actualité!" Je vous arrête tout de suite chers abonnés ou lecteurs de passage. Ce livre est toujours d'actualité si ce n'est plus encore sur pas mal de sujet. C'est assez impression. Certains passages m'ont fait sourire voir rire tant cela me renvoyait à des souvenirs personnelles. Pourtant, je ne suis absolument pas japonaise. Alors en quoi ce livre est-il si fabuleux?

Commençons par l'écriture de l'auteur. Il a écrit cet ouvrage comme il l'a pensé. En tout cas, cela donne cette impression. Cette authenticité est touchante. On ne peut s'empêcher d'imaginer l'auteur observer un endroit ou un objet et de voir l'expression de son visage à la lueur d'une pensée personnelle naissante. Sa capacité de raisonnement est fascinante. Son style est clair, simple et efficace mais doté d'une élégance incroyable. Il arrive tout de même à nous parler des toilettes et à rendre le sujet intéressant. (Ne riez pas. C'est très sérieux. J'avoue que ça me faisait rire jusqu'à un passage qui expliquait le pourquoi il mentionne le sujet).

Poursuivons sur le fond de ce texte. Comme dit précédemment, il est fascinant non dans le Japon des années trente que l'on évoque mais dans le fait qu'il est toujours d'actualité. L'histoire de l'invention d'un simple stylo plume et de son impact sur la société japonaise nous semble improbable et pourtant. Je vous recommande vivement de le lire si vous souhaitez en savoir plus. Ça m'a réellement stupéfaite. Il y parle également des différences entre les occidentaux et orientaux pour reprendre ses mots mais également les points communs, l'impact des nouvelles technologies, la place des personnes âgés dans une société toujours plus accès sur la jeunesse...Beaucoup de sujets toujours actuels, vous en conviendrez.

Toutefois, je vais vous expliquer pourquoi il n'aura pas de petit cœur coup de cœur. J'ai trouvé la fin un peu longue. Il se répétait un peu dans ses propos autour du théâtre nô et kabuki. Malgré ma fascination, j'avoue que quelques pages en moins n'auraient pas été de refus. (Il fallait bien que je lui trouve un défaut)

En bref, j'avais acheté ce livre pour répondre à ma passion pour le Japon sans forcément avoir un réel intérêt pour le thème et j'en ressors bousculé et plus que satisfaite. À lire d'urgence.

lundi 17 avril 2017

Blue exorcist tome 16 & 17 de Kazue Kato

Blue exorcist

Blue exorcist

















Mangaka : Kazue Kato
Maison d'édition : Kazé
Date de sortie : 20 Avril 2016 / 3 novembre 2016
ISBN : 978-2-82032-359-0 / 978-2-82032-529-7
Pages : 192 par tome

Résumé : Adopté dès son plus jeune âge par un exorciste de renom, Rin apprend un jour qu'il est le fils du mal incarné, quand son véritable père, Satan lui-même, apparaît pour l'emmener dans son monde. Mais impossible pour le jeune homme d'oublier tout ce qui lui a été enseigné jusqu'ici… Confronté à un adversaire invincible qui a consumé le seul homme à l'avoir jamais aimé, Rin fait alors le choix de combattre aux côtés des exorcistes, quitte à libérer, en dégainant l'épée de son père, la puissance démoniaque qui sommeille en lui !


MON AVIS : Voilà un manga que j'ai aimé dès ses débuts. Les graphismes sont dignes d'un shônen classique. Les amoureux de ce genre aimeront. De mon côté, je suis ravie de découvrir le passé de Shura dans le tome 17. Cette jeune femme atypique et fascinante dévoile pas mal de chose que l'on n'aurait pas imaginé. Néanmoins, on se retrouve dans une situation assez classique. Rin veut la sauver bla bla bla. Dommage que l'originalité ne s'arrête qu'au passé de Shura.

Autre point fort : les recherches de Yukio. J'ai hâte de voir la suite même si c'est frustrant que les informations ne soient données qu'au compte goutte. Concernant l'évolution du manga, je n'en vois pas vraiment à part pour Yukio. Dommage pour une série aussi prometteuse. Il serait peut-être temps de la finir. Je la continuerais en espérant que la fin soit proche. D'autant qu'il n'y a plus d'arcs, seulement de courtes aventures par tomes.

En bref, un shônen plus que classique peut-être même trop. Je pense que je vais vous concocter un petit article sur les différents genres de mangas. Qu'en dites-vous?

samedi 15 avril 2017

Les animaux fantastiques le texte du film de J.K Rowling

Les animaux fantastiques
Auteur : J.K Rowling
Maison d'édition : Gallimard
Date de sortie : 30 Mars 2017
ISBN : 9782075084055
Nombre de pages : 320

Résumé :
J. K. Rowling, créatrice de la mythique saga Harry Potter, nous invite à découvrir une nouvelle ère du Monde des Sorciers, au côté du jeune explorateur et magizoologiste Norbert Dragonneau.

Revivez le film écrit par J. K. Rowling avec le texte original de l'auteur: l'intégrale des dialogues, mais aussi l'action, le jeu des personnages, les descriptions des décors, les mouvements de la caméra...

Une aventure épique et fabuleuse, une grande histoire de magie et d'amitié.

MON AVIS : J'adore Harry Potter et son spin off. Et je trouve ça encore plus intéressant de lire le scénario du film que j'ai tant aimé. On a un point de vue différent sur les personnages et sur la fin de l'histoire. Certains détails écrits ne m'ont pas frappé à la première vision du film ni à la seconde vue. On s'aperçoit à quel point les acteurs donnent vie aux personnages avec leur personnalité et leur âme. C'est juste incroyable. Concernant le scénario en lui-même, c'est J.K Rowling. Que dire! 

Je n'avais pas encore vu de scénario. Grâce à JK Rowling, les lecteurs sont poussés à lire du théâtre, des scénarios et découvrir tant de choses et je salue cette initiative de publier tant de choses si diverses sur un univers aussi riche. Je sais que cela reste commerciale mais l'authenticité reste.

J'ai adoré picket, le botruc et le niffleur. Ils sont attachants et amusants. Tous les personnages sont attachants même si j'ai une nette préférence pour Norbert. Son côté renfermé et excentrique malgré lui touche beaucoup ainsi que son émerveillement. Il a un cœur en or et rare.

Concernant les animaux, j'ai une petite préférence pour Pickett et le niffleur. Ils m'ont fait rire tous les deux et ils sont attachants. Norbert est des plus attachants même s'il reste excentrique involontairement. En vrai, ils sont tous attachants et à la recherche de quelques choses qu'ils trouvent...ou non. Big up pour

En bref, je le recommande aussi bien au fan de la saga et de l'univers qu'à ceux qui ont adoré le film et pourquoi à d'autres.

jeudi 13 avril 2017

Une librairie en pays hostile de Michael Uras

une librairie en pays hositle
Auteur : Michael Uras
Maison d'édition :Lunatique
Date de sortie : 3 mars 2017
Isbn : 979-10-90424-85-2
Pages : 28


Résumé :
Quand ma mère ouvrit la boîte à lettres (mon père ne s’abaissait jamais à « ça », il répétait à qui voulait l’entendre que si on avait quelque chose à lui dire, il fallait venir le trouver directement) et découvrit un bout de papier inhabituel. Elle le lut avec entrain, comme si on allait lui apprendre qu’elle avait gagné à un jeu auquel elle n’avait pas participé.
« Da Maurizio, encore une pizzeria, pensa-t-elle. Mais quand arrêteront-ils d’en ouvrir ? Nous autres anciens nous détestons ça. Il n’y a que les jeunes pour manger des choses pareilles, c’est gras, c’est lourd. Elle fera faillite, comme les autres. »
Les personnes âgées ne détiennent pas toujours la vérité. Il lui fallut deux bonnes minutes avant de comprendre qu’il était question d’une librairie et poursuivre dans l’indignation.

MON AVIS : Merci à la librairie Par mots et merveilles de m'en avoir parlé. J'avoue que ce petit livre a attiré mon regard ne serait-ce que par son titre. Ne vous fiez pas au résumé. Le contenu est différent mais il nous permet d'avoir une idée de ce que les gens de cette ville pensent de cette librairie. Et quel dommage de lire qu'ils sont contre.

Le texte est très bien écrit. Il n'y a pas de fioritures. On découvre rapidement l'ouverture de la librairie. À partir de ce moment-là, on découvre quelques aspects du passé du libraire par le biais de son ami. J'ai découvert pas mal de romans que je ne connaissais pas. Une jeune femme est mentionnée. Je n'en dirais pas plus. Concernant la fin, c'est vrai qu'elle est, à mon avis, un peu raté. Je n'étais pas sûre de ce qu'il se passe. De plus, je me suis dit "et après?". Cela n'empêche pas le plaisir de lecture lorsque vous avez peu de temps. (ce qui est un peu mon cas en ce moment. Pour preuve, je l'ai lu quand je faisais l'entrée de la cantine au boulot).

En bref, une lecture sympa sans prétention. Cela se lit rapidement et c'est une petite maison d'édition qui publie cette nouvelle. Je suis fière de mon action.

mardi 11 avril 2017

Des vertes et des pas mûres Edmonde Permingeat

Des vertes et des pas mûres



Auteur : Edmonde Permingeat
Maison d'édition : France Loisirs
Date de sortie : mars 2017
ISBN : 00457721
Pages : 64

Résumé : Edmonde Permingeat s’improvise chaque été vendeuse de fruits dans le Drôme. Les clients qui défilent lui inspirent ces portraits caustiques et enlevés. Le timide, le pressé, le Parisien, le bavard… croqués dans toute leur humanité par une plume virevoltante, pour notre plus grand bonheur ! 


MON AVIS : J'ai pris ce livre chez France loisirs. Il ne m'a coûté que 1 euro. Je me suis dit "pourquoi pas" et j'ai bien fait. Je ne dis pas que c'est un chef d'œuvre mais on a tous vu ce genre de personnes devant nous dans les magasins. On n'est peut-être pas commerçant mais en attendant d'être servi, on en voit des gens qui mettent trente plombes à poser cinq milles questions inutiles pour finalement rester sur leur choix initiale. Bref, l'auteure nous fait un très bon résumé de différents cas existants. Certains m'ont bien fait rire (les parisiens tellement vrai) et d'autres m'ont touché (le timide).

Concernant l'auteure, elle en a du caractère. Quand je pense qu'on me dit que je suis trop cash...Je suis un ange à côté d'elle. Bon, je n'ai pas sa répartie et sa culture mais quand même...Comme quoi, je me retiens trop. Je suis épatée qu'elle ait réussi à conserver une clientelle. Après, c'est vrai que tout dépend comment on perçoit les choses mais je pense qu'en école de commerce, elle aurait recalé.

En bref, un petit livre bien sympa drôle, touchant et surprenant que vous pouvez lire sans prise de tête.

dimanche 9 avril 2017

Le mari de mon frère tome 3 de TAGAME Gengoroh

le mari de mon frère


Mangaka : TAGAME Gengoroh
Maison d'édition : Akata
Date de sortie : 26 Janvier 2017
ISBN : 2369741856
Pages : 180


Résumé : Peu à peu, Yaichi s'est habitué à la présence de Mike. Réussissant même à se comporter avec son beau-frère de manière très naturelle ! C'est à l'occasion d'un voyage en famille aux sources thermales que le père de Kana va réaliser à quel point il a déjà évolué. Mais à leur retour, quelques surprises pourraient bien les attendre…


MON AVIS : Ce manga est sur la fin. Il ne reste qu'un seul tome. Il devrait être lu par tout le monde. On a droit à un appel à la tolérance non seulement concernant l'homosexualité mais également sur les étrangers. Yaichi a surpassé ses préjugés dont il ne se rendait pas compte. Kana et son regard d'enfants sont juste géniaux. Sa maman est adorable. Elle est l'acceptation et la tolérance même avec un regard acéré sur la société. On s'aperçoit d'ailleurs que l'homophobie est sous-jacente au Japon. Les gens ne font rien mais ils fuient et c'est suffisamment blessant.

Les graphismes restent atypiques mais cela renforce l'idée d'abattre les stéréotypes et les thématiques de ce manga. Cela montre également un autre aspect de la physionomie de la population japonaise.Et oui, il n'y a pas que ces personnes toutes fines à se demander si elles mangent à leur fin. Gros point positif, je pensais qu'on aurait un truc genre les deux hommes tombent amoureux et pas du tout. En tout cas pas pour l'instant. Et ça c'est génial.

Bref, on sent que le manga a fait le tour du sujet. On sent que la fin approche et je suis curieuse de connaître la fin de ce manga.

vendredi 7 avril 2017

Je suis qui je suis de Catherine Grive

Je suis qui je suis
 Auteur : Catherine Grive
Maison d'édition : Rouergue
Date de sortie : Mars 2016
ISBN : 9782812610585
Pages : 96


Résumé : Raph fait la gueule, tout le monde le dit, pourtant, sa famille est sympa, non ? Lors d’une sortie avec son copain Bastien, Raph fait la connaissance de sa cousine, Sarah, et sympathise avec elle. C’est si rare, pour Raph. Raph qu’on appelle « jeune homme » dans la rue, Raph qui ne se reconnaît en aucune fille et ne partage aucune confidence avec elle. Avec finesse et émotion, Je suis qui je suis dessine la figure d’une ado qui, au cours d’un été, va traverser son chagrin, en finissant par se sentir complète, et plus moitié garçon, moitié fille.


MON AVIS : J'ai beau adoré cette collection, cette fois-ci, j'ai moins accroché. Ce n'est pas mauvais mais j'ai trouvé l'histoire très confuse. La recherche d'identité de Raph est mal exposé. D'autant plus qu'on ne nous en parle pas au début. On passe de "il" à "elle". C'est perturbant. Ensuite, le comportement des parents vis-à-vis d'elle est déplorable. Heureusement qu'il y a un mieux par après mais il n'empêche. Le style de l'auteur reste sympa mais le fait de passer de quelque chose d'intéressant à d'autres moins intéressant m'a un peu ennuyé. Dommage, je me suis reconnu dans cet espèce de chagrin inexpliqué mais c'est tout. 

Concernant les thèmes abordés, le comportement des parents vis-à-vis de leur enfant est vraiment présent ainsi que leur conséquence. Les difficultés de l'adolescence, de passer de petite fille à jeune fille et tant d'autres choses sont travaillés. Le point positif est autour de la différence entre les garçons et les filles. La psychologie est vraiment bien faite de manière tellement simple que l'on ne s'en aperçoit pas. 

En bref, un roman moyen qui aurait pu être beaucoup mieux si il avait été traité différemment.


mercredi 5 avril 2017

Printemps de la nouvelle

Printemps de la nouvelle


Dans l'établissement au sein duquel je travaille a été organisé le printemps de la nouvelle. J'avoue avoir hésité à y participer. Comme mon planning est toujours en changement, c'est un peu compliqué de se projeter. Je ne me suis pas inscrite. Mais alors, pourquoi j'en parle?

J'ai décidé de vous en parler pour la simple et bonne raison que je fais parti des membres du jury. C'est sûrement la seule fois que j'aurais cette chance. J'ai accepté avec plaisirs même si j'avoue que la période choisie n'est pas la plus simple. Il y a une double correction. En réalité, on est par groupe. Chaque membre d'un groupe corrige les mêmes copies séparément. On fait une réunion. Suite à celle-ci, on échange avec un autre jury. Vous comprendrez donc qu'il y a peu de chances d'injustice.

Alors qu'est-ce que j'en pense? J'adore. Je préfère mon poste de membre de jury à celui de candidat. D'autant que les sujets étaient très intéressants. C'est intéressant de voir comment les élèves abordent les sujets. J'avoue que pour le moment ce qui m'inquiète le plus, c'est les fautes. Je sais que j'en fais mais par moment, c'est horrible. Il y a de quoi s'inquiéter. D'autant qu'on note l'orthographe, la syntaxe et la grammaire. Alors quand l'histoire est belle mais que l'usage de la langue n'est pas bon...Ça fait mal. J'ai tendance à vouloir chercher le positif mais par moment on ne peut pas. Heureusement, j'ai terminé le paquet par une sacrée claque (au sens positif du terme). L'auteur doit être un adulte (ou en tout cas, ça me rassurerait parce qu'un élève qui utilise un vocabulaire aussi soutenu, ça fait un peu peur quand même).

Est-ce que je le recommande? Oui, oui et oui. C'est vraiment passionnant. Là, j'étais censée en corriger mais je suis un peu occupé avec mon déménagement. J'ai encore le temps pour la correction mais je ne dois pas trop trainer. Si vous avez l'occasion de la faire, faites le. C'est une chouette expérience. C'est amusant et ça peut donner de l'espoir, apporter de belle surprise. Oui, j'en ai eu une belle. Je suis toujours incapable de savoir qu'elle est la vrai fin. Je ne dis rien. Je ne peux pas.

En bref, j'adore. J'espère pouvoir avoir la chance de le refaire même si je pense qu'il y a peu de chance. Je testerais peut-être le statut de candidat, qui sait?

Et vous? Est-ce que ça vous tenterez? Vous préfèreriez jury ou candidat?

lundi 3 avril 2017

À la vie, à la mort de Paule Du Bouchet

à la vie à la mort
Auteur : Paule du Bouchet
Maison d'édition : Gallimard
Date de sortie : 14 janvier 2016
ISBN : 9782070560080
Pages : 128


Résumé : Avril 1918. Le soldat est beau comme une photo. Il a dit qu'il était américain et qu'il repartait pour le front.
Mai 1944. Il neige des fleurs de cerisier. Un petit garçon voit sa mère disparaître à jamais au bout d'un champ.
Juin 1994. Rose reçoit une lettre qui la ramène cinquante ans en arrière. Au cœur de cette nuit effroyable où elle a sauvé un bébé juif.

À travers sept nouvelles de guerre, un fil: celui de l'amour plus fort que tout, de la mémoire qui ne s'éteint jamais. 


 MON AVIS : J'ai eu ce livre dans le cadre d'une offre dont j'ai voulu profiter. Je ne parlerais pas du fait que le libraire ne m'a pas donné ce qui était offert (pas celui chez qui je vais d'habitude). N'empêche que j'ai bien fait de le prendre. Je n'aime pas tout ce qui touche à la guerre mais ce recueil de nouvelles est superbe. Je ne ferais pas de chronique par nouvelle. Elles ont toutes les mêmes points forts : des personnages forts et sensibles, humains. C'est d'ailleurs un hymne à l'humain, à la vie et à son importance. 

On y parle certes de la guerre aussi bien de la première que la deuxième mais généralement on y parle des citoyens lambdas qui la subissent, pas des soldats sauf l'une d'entre elles "père et fils". Elles vous prennent à la gorge, vous avez les larmes qui montent aux yeux tant l'émotion est présente. C'est très bien écrit, sans fioriture. On a un hommage aux justes (j'ai d'ailleurs sourie de la réaction de Rose). On y parle des conséquences de la guerre non seulement sur ceux qui la vivent mais également sur ceux qui perdent un proche. La mort est forcément présente. L'aspect psychologique est merveilleuse bien traité. L'auteur ne veut pas qu'on ait pitié de ces personnages, juste qu'on les voit telle qu'ils sont. Le devoir de mémoire est largement accomplie. J'ose espérer qu'on fait lire ce livre dans les écoles.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre. Je le recommande aux amoureux des livres emplis d'émotions, à ceux qui aiment apprendre des choses sur la résistance. Je dirais même que tout le monde devrait le lire, ne serait-ce que pour le devoir de mémoire.

samedi 1 avril 2017

C'est le 1er, je balance tout! #3


Bonjour, nous sommes le 1er avril. Voici venu le temps de notre rendez-vous mensuel créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire

TOP & FLOP

Comment vous dire? Je n'ai pas lu beaucoup ce mois-ci. Un manga génial et un recueil de nouvelles sur la guerre (première et seconde) mondiale rempli d'humanité parmi d'autres. Donc pas vraiment de top ou flop. Juste des lectures sympas. Ah! Si, j'ai un semi-flop. "Je suis qui je suis" de Catherine Grive publié chez Rouergue. C'était pas un flop mais ça n'atteint pas la moyenne. 

Vous aurez l'explication du pourquoi je n'ai pas pu lire comme d'habitude à la fin.

1 CHRONIQUE D'AILLEURS


J'ai tout de même un peu surfer sur les blogs. (je dis bien un peu)Il n'en reste pas moins que mon temps libre et très restreint donc je fais tout en quatrième vitesse sauf l'essentiel. Je crois que je vais finir par perdre une taille de vêtement d'ailleurs à l'allure où ça va. Bref, j'ai trouver ce petit article dans lequel je me suis reconnue. je l'ai de suite mis dans la préparation de cette article. Je vous recommande de la lire. Ce n'est pas une chronique mais je trouvais cet article.

UN LIEN HORS LITTERAIRE

J'en avais mais je ne me souviens plus... Pas bien. Alors je sais, c'est en rapport avec les livres mais c'est à propos du salon du livre de Paris. j'avoue que je n'irais jamais. Ça me ferait franchement mal. Je salue l'auteur pour ça. On voit également qu'il peut se le permettre. Les auteurs ne peuvent pas dire non comme ça. https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/maxime-chattam-boycotte-le-prix-d-entree-excessif-du-salon-du-livre-de-paris/69910

CE DONT JE SUIS FIÈRE

les mésaventures de la table :
Il était une fois une jeune femme voulant acheter une table et 4 chaises. Heureuse, elle trouva son bonheur à Conforama Louvroil 59720. Malheureusement, la vendeuse se trompa et la cliente se retrouva avec une table de cuisine en verre et pas de chaises. Pas grave, ça fera l'affaire. Néanmoins, elle fut déçue. La table ne tient pas. Effectivement, la table est pliante.
Elle décida d'acheter une autre table. ¨Ô joie! Elle en trouve une avec rallonge comme elle voulait et en promotion de surcroît. Elle passe commande mais un ébéniste doit la démonter. il faut alors repasser ultérieurement.
Le jour J, la jeune femme et sa grand mère s'en vont chercher la merveilleuse table...Non démontée. Désespoir, colère et ras-le-bol se mélangent. De surcoît la plupart des employés refusent de la démonter. Ce n'est pas précisé. Pourtant, c'est écrit sur un papier affiché sur la table. Patience...Pendant une heure. L'ébéniste absent, le vendeur pas très coopératif. Il a fallu se plaindre à l'accueil du magasin pour que ça bouge. En plus, pas de mode d'emploi, les pièces détachées non emballées.
En bref, j'ai une table et je suis déjà bien contente...
Mon appartement! Oui, je l'ai! Vous allez suivre mes aventures. Je l'adore. Je n'ai pas encore fini. C'est même loin de l'être mais qu'est-ce qu'il est beau. L'immeuble est calme. Et en plus ça se passe super bien. Les papiers, ça a été même s'il y en a la blinde. Par contre, 3/4 d'heure avec engie au téléphone. Un peu long. J'avais même plus de crédit (oui, je suis de l'ancienne école avec le forfait bloqué.) Sinon, à part ma chance de malade ces derniers temps, j'ai contre-balancé avec une maladresse particulièrement inhabituelle. Pas que je ne le sois pas mais c'est pire que d'habitude.
Et vous, qu'en est-il?